Chez OimDu

Monday, September 10, 2007

l'Appart'

Les photos étaient prêtes depuis longtemps, mais voici enfin une succinte présentation de notre "dortoir" : en effet ce n'est pas beaucoup plus que ça car on n'a aucun matériel de cuisine et pas l'intention d'investir. On n'a signé que pour 3 mois et dans notre quartier populaire, y a des centaines de gargottes pas chères et la rue où on compte la plus gde concentration et les meilleurs restaurants chinois de Tana. Ne vous faites pas d'idées, ça ne me fera pas non plus prendre du poids, faut pas croire au Père Noël.
A propos du quartier, on habite "Logement 47, cité des 67 ha Sud" (B-B !), c'est le nom officiel mesdames & mesdames ! C'est le quartier populaire (certains diront même "chaud"), alors 'tention ! En fait 67 ha est le nom d'un énorme quartier qui est sorti de terre (tel une taupe) dans les années 70 ou 80 si j'me souviens bien. C'est tellement plus grand que les autres quartiers que ça a été subdivisé en sous-quartiers selon les points cardinaux. Nous c'est Sud, mais y a aussi Nord, puis Nord-Est, puis Ouest, puis ... bon bref. Et en fait, précisément où on est ça craint pas vraiment, c'est super calme (à part les sales gosses qui font le boucan au premier étage en sautant sur le parquet dès 8h du matin les jours de week-end). Y a bien quelques bénins vols à la tire assez fréquemment paraît-il, mais pas d'attaques à mains armées et racket tels que de nombreux tananariviens s'en effraient à notre place quand on leur annonce d'où qu'on est.




A la base, ça devait devenir un gif animé et non une vidéo, mais j'ai eu la flemme d'utiliser le bon logiciel. Vous gagnez en bonus un extrait de Touré Kunda, reggae funky cain-fri. Désolé pour l'aspect gerbant et un peu speed, ça laisse plus de place à l'imagination qu'une vraie vidéo.
Mariage

Samedi dernier on était chaleureusement invités à participer à un grand mariage Merina (l'ethnie des Malgaches de Tananarive et alentours). La mariée, Natacha, est la soeur de Sonia, la binôme d'Hélène. Grand mariage parce que les 2 familles sont quand même dans la classe "aisée" de la population, et y avait pas moins de 240 invités au repas gargantuesque qui a suivi la cérémonie de rigueur à l'église catholique. Celle-ci a été en apparence comme un mariage religieux de chez nous, même le prêtre était vazaha (blanc). C'était environ moitié en Malgache, moitié en Français, donc on n'a pas eu le droit légitime de dormir pendant toute la durée. On s'est bien tenus, ne vous en faites pas. Après hop, on sort de la ville pour se retrouver (suivant le convoi festif à toute berzingue) au "Lac Hotel", superbe endroit pour ce genre d'évènement, avec une piscine (mais on se sera retenu d'en profiter), des colonnades à la romaine et du très bon whisky écossais âgé (ça change des imitations tord-boyaux locaux).
Inutile de dire qu'on s'est littéralement faits exploser la panse (cf. le menu), sous la forme d'un buffet. La messe était sur l'heure du déjeuner. Tout le monde avait donc bien la dalle à la sortie ce qui explique sûrement la vitesse du convoi.
Finalement c'était très semblable à un mariage de chez nous : on bouffe, les mariés doivent faire un peu le tour des tables des 2 familles, pot(s) d'honneur à l'arrivée, discours des darons des 2 clans ... Je pense que le fait que les familles aient beaucoup de liens avec la France (des expatriés, les études de leurs enfants ...) est pour beaucoup dans ces similitudes avec le mariage à l'occidentale.
Pour les différences : le repas s'étale donc sur l'après-midi tout entier, les plats sont alternés par des phases de danse, permettant ainsi de peut-être de mieux tenir la distance question quantités ingérées, chacune des 2 familles avaient ses tables de part et d'autre de la piste de danse (du coup pas vraiment de fraternisations en dehors de ces moments musicaux), et puis un petit orchestre qui sait absolument tout jouer (valse, le classique de mariage de Wagner, les tubes malagasy de l'été, la musique créole de l'océan indien en passant par les caraïbes, du R'n'B ricain ...).

Bien entendu, pour se fondre dans le décor, on était sur notre 31. Comme on était les seuls vazaha, fallait quand même représenter. Matez moi ce costard acheté à ... 12 euro, la veille avec retouches le matin même ! aller bing !
Bref, c'était cool, le soir on a fini au billard-karaoke entre jeunes.

Natacha & Rija


Beautiful people

Hé hé hé ...



Monday, September 03, 2007

Île Sainte Marie (priez pour nous pauvres pêcheurs, hin hin hin!)

Aller hop, rentrés vendredi dernier après 15h de voyage, dont 2h30 dans un bateau en bois un peu pourrave et évidemment surchargé. Pour justifier les belles images qui suivent, je tiens à préciser qu'il y a régulièrement des naufrages pour aller sur l'île, par exemple 6 touristes ont fait glouglouglou en juillet. Alors le paradis ça se mérite !

Arrivée en vue de l'île, depuis la côte

Au sud de l'île, l'aéroport, on sort de l'avion et "on est direct dans le bain".

La rue principale de la ville (Ambodifotatra)








Un lémurien nocturne (que nous avons tiré du sommeil, enflures que nous sommes), le "microcèbus machinchouettus"

Hélène ; Antoine, en stage dans une ONG qui s'occupe d'organiser l'écotourisme autour des baleines qui viennent paître jusqu'à 200 m de la plage en cette saison ; Francisca (qui habite là depuis 5 ans)

Sophie



Arrivée à l'île aux nattes (petite île accessible uniquement en pirogue depuis le sud de Sainte Marie)

La meilleure carte depuis le début du séjour


Une autre espèce de maki

Coucher depuis le balcon du bungalow (surplombant l'eau à marée haute)

Aube

Le Bungalow

La baignoire face au bungalow


Sunday, September 02, 2007

Les pubs du tiékar

On est loin de Times Square ou Picadilly Circus, mais ici c'est plus artisanal et rigolo.






C'était juste un petit message en attendant les photos de la petite semaine passée à la paradisiaque Île Sainte Marie (à côté, Nosy Be c'était cheum').